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Vidéo de 4’ en vidéo

Synopsis

Ce travail a commencé de 2003 à 2006, la mise en abyme entre la gravure et la vidéo comme prolongement de la photographie et du livre.

Repenser la gravure À travers le médium vidéo.

Dans leur absence, la matrice et l’original sont interrogés et renvoient à cette même infra mince travaillée dans la gravure. L’immatérialité.

 

D’autre part, le travail se positionne sur le format [non conforme aux gravures dans le gigantisme (cf. Baselitz dans le renversement de la gravure)] : hors champs et la bordure, la limite.

Seul le montage devient « une eau-forte immatérielle ».

L’importance de la réutilisation d’images préexistantes est de créer autre chose. Dans cet entre, l’objectif est une approche sensible : Le regard, qui déroute le spectateur par le biais du mouvement de la caméra balayant l’espace, des espaces et le croisement de séquences bien différentes s’opposant.

Du net au flou et vice versa permet de se perdre dans l’Image, mass média, dans le sens benjaminien (Walter Benjamin) pour ramener : à la forme, inviter à une interprétation, voire une rêverie.

Se perdre dans les différentes matrices inexistantes qui se juxtaposent, elles s’interpénètrent pour former l’HISTOIRE …

Donner des effets, en rajouter, casser, effacer, plonger, renverser, bouger… comme Bill Viola l’a fait dans « Swimming pool ».

Des bouts de rien du tout transgressent et se transforment en une construction graphique et picturale, cohérente et atypique.

Sauf que là, on passe d’un écran à un autre : du gros plan au plan large, où l’écran apparaît et disparaît non pas de sérigraphie comme dans le livre « Stèles »*, livre d’artiste où on traverse des territoires physiques mais également celui du livre dans une lecture linéaire en 2000, mais télévisée, comme banque de données, ouverte au monde et s’y perdant sans aucune matrice ou plutôt immatérielle et factice c’est-à-dire impalpable non pas comme une gravure ou une photographie…

Pixelliser afin de devenir le point, le trait, le dessin d’une « gravure numérique »… le grain.

Passer de la couleur au noir et blanc (des gris) renforcent l’idée de gravure et de picturalité à travers ce travail.

Traverser l’image mais également le son qui est dans la même problématique.

Interroger la gravure dans l’espace vidéo…

Polasek Marika

 

 

 

 

* cf. réalisé par Marika Polasek avec la lecture de « Stèles » de Victor Segalen sur un autre plan.

Musique Holeg Spies, cinematics music

Contaminations

Diffusion sur projets ou demande.

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