top of page

Remplissement et territoire

 

D'une gravure à une autre, les gestes sont les mêmes, réduits dans ce territoire de la matrice,

je grave, je coupe, je déforme, je perce, jouant dans les textures de matière...

Je vide le noir pour laisser place au blanc.

Une traque ...

Mes outils me permettent de faire naitre de l'espace dans cette surface vide et plane mais pas tout à fait entre bois de bout et les méandres de veines du bois qui altère ce monochrome de noir...

Suit le temps de l'encrage , à priori un remplissage d'encre en surface.

Non, avec le temps cela se transforme en "remplissement" du noir de surface par les coups de rouleau d'encre NOIR

bleue, rouge ou neutre, de la transparence à l'opacité.

Le noir prend peu à peu la place sur le blanc immaculé de la feuille, entre le pur blanc à l'ivoire, ses trames et son grammage.

Puis faire déborder dans les tailles, c'est attaquer le blanc dans cette lutte du noir dans la couche ajoutée et blanc dans la matière du papier. Cet infra mince met en tension non seulement le sujet dans son renversement tel que Georg Baselitz le soustend dans sa production  mais également le support qui se mèle à la surface en déposant son empreinte.

Les deux matières en contact, matrice et papier, forme un nouveau territoire pictural....

 

bottom of page